Les soulèvements populaires qui se produisent en Tunisie, en Égypte, en Algérie et ailleurs doivent nous interroger sur notre propre avenir.
Les soulèvements populaires qui se produisent en Tunisie, en Égypte, en Algérie et ailleurs où des peuples bafoués, muselés, précarisés et dominés par des régimes anti-démocratiques, dictatoriaux déguisés depuis des décennies, souvent soutenus par nos dirigeants, doivent nous mobiliser à les soutenir dans leur volonté de reprendre démocratiquement leur propre destinée en main et nous inviter à la vigilance sur la pratique de l'exercice du pouvoir de nos propres dirigeants.
En effet, chez nous aussi, le cumul et le trop grand nombre de renouvellement des mandats nuisent à la qualité démocratique, par des dérives de tous ordres, éloignant nos Concitoyennes et Concitoyens de la politique. S'ajoute à cela, les conséquences sociales de la crise économique, de la disparition des services publics, qui engendrent une situation justifiée de révolte, que l'Extrême droite instrumentalise en exacerbant les peurs.
La satisfaction des besoins sociaux par la juste redistribution du fruit des richesses produites initiée par des choix politiques concertés avec les syndicats, les mouvements de consommateurs, les associations caritatives redonnera l'espoir légitime à nos populations.
C'est au plus près des habitants, que doivent se conduire, dans le dialogue, la définition des projets d'avenir et de leur réalisation pour le mieux être de tous et le progrès social dans un environnement protégé garant des équilibres naturels nécessaires à la préservation et au développement de la vie dans l'ensemble de sa diversité.
Jean-Yves Chégut
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